Trout Stanley : Quand les escargots font l’amour, le monde tremble [Critique, Revue Jeu]

La menue Mélissa Merlo campe une Sugar fragile, qui peut endurer les atrocités, mais pas les choses simples de la vie, et qui s’évanouit sur commande pour conserver sa dignité. Mais de recluse à amoureuse libérée qui affronte le monde extérieur, elle se métamorphose subtilement en conquérante. Remarquable prestation. En contrepoint, sa voluptueuse et érotisante jumelle Grace présente une femme fantasque au corps amplifié qui cherche l’amour par la provocation publique. Elle veut séduire par tous les moyens, quitte à jouer les vamps sur une affiche de chasse, mêlant violence et sex appeal. Superbe présence de Stéfanelle Auger. Entre la lumière éclatante de Grace et la grisaille quotidienne de Sugar, Steve Jodoin soutient un Trout tout en nuance, subjugué par sa rencontre avec la triste jumelle. Sur un ton tragi-comique, le trio explore les aléas d’un karma insaisissable. Où il est question de morts inouïes, de gémellité, d’assassinat, de suicide…

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